Dans un monde où les défis environnementaux nous poussent à repenser notre dépendance aux énergies fossiles, le photovoltaïque émerge comme une alternative prometteuse. Cependant, malgré sa popularité croissante, de nombreuses idées reçues persistent, influençant potentiellement les décisions d'adoption de cette technologie. Cet article vise à démystifier cinq des idées reçues les plus courantes.
Découvrez les 5 idées reçues sur les panneaux solaires photovoltaïques
1. Comme j’ai un compteur intelligent, toute l’électricité produite par mes panneaux que je n’utilise pas directement est perdue
C’est faux. En ce qui concerne le compteur digital, si l'électricité produite n'est pas utilisée immédiatement, elle n'est pas complètement perdue.
En Wallonie, pour les personnes ayant installé leur panneaux avant le 31/12/2023, le mécanisme dit de la compensation est d’application jusque 2030. En pratique, si vous avez un compteur mécanique, l’électricité produite et non utilisée est injectée dans le réseau et fait littéralement tourner le compteur à l'envers, entraînant ainsi des économies sur la facture d'énergie. Si vous avez un compteur intelligent, la partie d'électricité réinjectée sera déduite “mathématiquement” de votre facture.
Pour les installations réalisées à partir du 1er janvier 2024, l'électricité réinjectée est rachetée par le fournisseur d'énergie à tarif avantageux. Le tarif proposé pour le rachat de votre surplus d'électricité produite est toujours moindre que celui que vous payez lorsque vous prélevez de l'électricité du réseau, mais le fait de réinjecter fait diminuer le coût global de votre électricité, ce qui est avantageux.
À Bruxelles et en Flandre, vous bénéficiez aussi d'un tarif d'injection qui compense l'électricité produite et injectée sur le réseau, c’est-à-dire que les fournisseurs d’énergie rachètent votre surplus de production.
2. Les panneaux solaires sont un investissement coûteux qui ne rapporte plus rien !
Le prix des panneaux solaires a fortement baissé ces dernières années, et ils restent rentables malgré la suppression progressive des primes et l'introduction de tarifs spécifiques. Le retour sur investissement est en moyenne de 5 à 8 ans selon la taille de l'installation et les habitudes de consommation. L'économie sur la facture d'électricité peut atteindre 500 à 800 euros en moyenne par an, et les panneaux solaires ont une durée de vie de 25 à 30 ans minimum.
Il existe différentes options de financement pour l'installation de panneaux solaires, y compris des prêts à 0% proposés dans le cadre de travaux de rénovation destinés à améliorer le PEB. Découvrez à ce propos notre article dédié au financement d'une installation photovoltaïque.
3. Je n’ai pas un toit orienté plein sud, donc installer des panneaux photovoltaïques ne me servirait à rien
Un toit orienté au sud et incliné à 30° offre théoriquement le rendement optimal. Les toits orientés sud-est ou sud-ouest ont une différence de rendement très faible, tandis que les toits orientés à l'est ou à l'ouest ont un rendement légèrement moins important mais restent malgré tout très rentables.
Avec l'autoconsommation dorénavant plébiscitée, la plupart des orientations auront leurs avantages. Demandez toujours une étude de rendement détaillée à votre installateur.
Seule une orientation plein nord ou un toit fortement ombragé sont déconseillés, bien que même plein nord, les panneaux produisent encore 50% environ de leur capacité de production maximale !
4. Un panneau solaire ne produit rien en hiver et quand il pleut
Techniquement, les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l'électricité grâce à la lumière; ils n’ont donc pas besoin de chaleur pour produire. Même en hiver et sous la pluie, ils peuvent fonctionner et produire de l'électricité, même si le rendement est évidemment bien plus élevé en été et par grand soleil.
5. En cas de fortes intempéries, les panneaux solaires photovoltaïques sont dangereux !
Les panneaux solaires, si toutefois leur installation a été faite par des professionnels, ne sont pas plus dangereux que votre toit en lui-même en cas d'orage ou de fortes tempêtes. Ils n'attirent pas la foudre, et les onduleurs sont conçus pour gérer les surtensions. L’installation est également reliée à la terre. De plus, les panneaux solaires sont fabriqués pour résister à la grêle. Les fixations sont suffisamment solides pour résister à des vents puissants. Ils sont d'ailleurs généralement couverts par l'assurance habitation.
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